Pour dénicher le statut juridique idéal pour votre activité d’achat-revente immobilier, voici une feuille de route simple et rapide. Le choix dépendra principalement de l’ampleur de votre projet, de vos objectifs fiscaux et de votre désir de protéger votre patrimoine personnel.
Premièrement, pour une activité occasionnelle ou de faible envergure, le statut de particulier peut sembler le plus simple. Vous serez alors imposé sur la plus-value immobilière après abattements selon la durée de détention. Cependant, si cette activité devient habituelle, l’administration fiscale pourrait requalifier cela en activité professionnelle, avec des conséquences fiscales plus lourdes. Ce n’est généralement pas le chemin le plus optimisé pour l’achat revente immobilier quel statut est idéal.
Deuxièmement, si vous envisagez une activité régulière mais sans créer de société, vous pouvez opter pour l’entrepreneur individuel (EI) ou la micro-entreprise. C’est simple à créer, mais votre patrimoine personnel n’est pas séparé de celui de l’entreprise. En micro-entreprise, vous bénéficiez d’un régime fiscal et social simplifié, mais avec des plafonds de chiffre d’affaires. C’est une option à considérer pour l’achat revente immobilier quel statut de départ.
Troisièmement, pour une activité structurée et professionnelle, la création d’une société est souvent la meilleure voie. Plusieurs formes juridiques s’offrent à vous :
- SARL/EURL (Société à Responsabilité Limitée / Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : Le patrimoine personnel est protégé, et vous pouvez choisir entre l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR) pour l’EURL. C’est une structure robuste et fréquente pour l’achat revente immobilier quel statut choisir.
- SAS/SASU (Société par Actions Simplifiée / Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : Offre une grande flexibilité dans la rédaction des statuts, un régime social assimilé salarié pour le président, et l’impôt sur les sociétés (IS). Elle est très prisée pour les projets avec plusieurs associés ou des levées de fonds potentielles.
- SCI (Société Civile Immobilière) : Principalement utilisée pour la gestion de patrimoine immobilier, elle est moins adaptée à l’achat-revente habituel, car cette activité est commerciale. Une SCI peut être requalifiée en société commerciale si l’achat-revente est trop fréquent. Elle n’est pas l’idéal pour l’achat revente immobilier quel statut est le plus pertinent.
Le choix de l’achat revente immobilier quel statut dépend donc de votre volume d’opérations, de votre profil d’investissement et de votre appétit pour le risque. Une consultation avec un expert-comptable ou un avocat spécialisé est fortement recommandée pour prendre la décision la plus pertinente et conforme à la finance éthique.
Comprendre l’Achat Revente Immobilier : Une Vue d’Ensemble
L’achat-revente immobilier est une stratégie qui consiste à acquérir un bien immobilier, souvent pour le rénover ou l’améliorer, dans le but de le revendre rapidement avec une plus-value. Cette activité, bien que potentiellement lucrative, nécessite une bonne connaissance du marché, des compétences en gestion de projet et une maîtrise des aspects juridiques et fiscaux. La clé du succès réside dans l’identification de biens sous-évalués, la réalisation de travaux pertinents qui augmentent la valeur du bien, et une revente efficace. En France, cette activité est encadrée par des règles spécifiques qui varient selon que l’on agit en tant que particulier ou en tant que professionnel. Le régime fiscal et social applicable dépend directement du statut juridique choisi, d’où l’importance de bien définir “achat revente immobilier quel statut” est le plus approprié dès le départ.
Qu’est-ce que l’Achat Revente Immobilier ?
L’achat-revente immobilier, souvent appelé “flips” dans le jargon anglo-saxon, est une démarche spéculative. Il ne s’agit pas de gestion de patrimoine sur le long terme, mais plutôt d’une série d’opérations d’acquisition et de cession à court ou moyen terme. L’objectif principal est de générer des bénéfices en tirant parti de la différence entre le prix d’achat (plus les coûts de rénovation et les frais annexes) et le prix de vente. Cela peut concerner des appartements, des maisons, des terrains ou même des immeubles entiers. En 2023, le marché immobilier français a montré une décélération des prix, avec une moyenne nationale des prix immobiliers en baisse de 0,5% sur un an, selon les données de Notaires de France, mais certaines régions ou segments de marché peuvent toujours offrir des opportunités.
Les Différentes Approches de l’Achat Revente
Il existe plusieurs manières d’aborder l’achat-revente. Certains se spécialisent dans la rénovation lourde de biens vétustes, transformant des taudis en pépites. D’autres préfèrent des rénovations légères (rafraîchissement) sur des biens déjà en bon état mais sous-évalués. Il y a aussi l’achat-revente de terrains pour de la promotion immobilière, ou encore l’acquisition de biens loués pour les revendre une fois les locataires partis et le bien valorisé. Chaque approche a ses propres risques et récompenses, et nécessite des compétences spécifiques. La diversification des stratégies peut être un atout.
Pourquoi Choisir l’Achat Revente ?
Le principal attrait de l’achat-revente est le potentiel de gains rapides et importants. Contrairement à l’investissement locatif qui génère des revenus sur le long terme, l’achat-revente peut offrir des retours sur investissement significatifs en quelques mois. C’est une activité qui plaît aux personnes ayant un goût pour le risque calculé, des compétences en négociation et une capacité à gérer des projets de rénovation. En outre, cela permet de contribuer à la valorisation du patrimoine immobilier existant, en remettant sur le marché des biens modernisés et adaptés aux besoins actuels.
Achat Revente Immobilier Quel Statut Pour le Particulier
L’achat-revente immobilier en tant que particulier est une situation qui peut se présenter lorsque l’opération est occasionnelle et ne relève pas d’une activité professionnelle habituelle. C’est souvent le cas pour une seule transaction ou une transaction isolée dans le temps. Dans ce scénario, le particulier est soumis au régime des plus-values immobilières des particuliers. Cependant, il est crucial de comprendre que si cette activité devient répétée, l’administration fiscale peut requalifier le particulier en professionnel, avec des conséquences fiscales et sociales significatives. Il est donc impératif de bien distinguer l’opération isolée de l’activité habituelle pour déterminer “achat revente immobilier quel statut” est le plus adapté. Alger location bateau
Régime Fiscal de la Plus-Value Immobilière du Particulier
Lorsqu’un particulier réalise une plus-value sur la vente d’un bien immobilier qui n’est pas sa résidence principale, cette plus-value est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Le taux global est de 36,2%, se décomposant en 19% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux. Des abattements pour durée de détention s’appliquent. Après 22 ans de détention, l’exonération est totale pour l’impôt sur le revenu, et après 30 ans, l’exonération est totale pour les prélèvements sociaux. Par exemple, si vous vendez un bien acquis il y a 15 ans, la plus-value sera significativement réduite. Pour les cessions réalisées en 2023, les notaires ont déclaré plus de 900 000 transactions immobilières, dont une partie concernait des particuliers réalisant des plus-values imposables.
Risques de Requalification Fiscale pour le Particulier
Le principal risque pour un particulier effectuant de l’achat-revente est la requalification de son activité en “marchand de biens” par l’administration fiscale. Si les opérations sont considérées comme habituelles, effectuées dans un but spéculatif et avec une intention de profit, le particulier sera alors assujetti au régime des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) comme un professionnel. Cela implique des obligations comptables plus lourdes, l’assujettissement à la TVA (sous certaines conditions) et des cotisations sociales. L’administration examine plusieurs critères pour juger de l’habitualité : le nombre d’opérations, la fréquence, l’importance des moyens mis en œuvre (publicité, travaux, etc.), et le montant des plus-values réalisées. Il est donc essentiel d’être vigilant sur “achat revente immobilier quel statut” choisir si l’on anticipe plus d’une ou deux opérations.
Limites et Inconvénients pour le Particulier
Bien que simple, le statut de particulier présente des limites. La première est l’absence de séparation entre le patrimoine personnel et l’activité d’achat-revente, exposant ainsi l’ensemble des biens personnels aux dettes éventuelles liées à l’opération. La seconde est l’impossibilité de déduire l’ensemble des charges professionnelles (salaires, amortissements, frais de prospection, etc.) qui seraient déductibles dans le cadre d’une structure professionnelle. Enfin, la fiscalité de la plus-value peut être moins avantageuse que celle de l’impôt sur les sociétés pour des bénéfices importants, surtout si les abattements pour durée de détention ne s’appliquent pas ou peu. Il est donc rare que le statut de particulier soit le plus optimisé pour une activité récurrente.
Achat Revente Immobilier Quel Statut pour l’Entrepreneur Individuel (EI)
L’Entrepreneur Individuel (EI) est un statut simplifié qui permet de se lancer rapidement dans l’achat-revente immobilier professionnel. Ce statut est particulièrement adapté aux débutants ou à ceux qui souhaitent tester l’activité sans créer une structure complexe. Avec l’EI, il n’y a pas de distinction juridique entre le patrimoine de l’entreprise et celui de l’entrepreneur, même si la loi offre une protection des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle. C’est une option pertinente pour “achat revente immobilier quel statut” si vous démarrez seul et avec des moyens limités.
Avantages de l’Entrepreneur Individuel
L’un des principaux avantages de l’EI est sa simplicité de création et de gestion. Les formalités sont minimales comparées à la création d’une société. Il n’y a pas de capital social minimum requis, et les coûts de création sont faibles. Sur le plan fiscal, l’entrepreneur individuel relève par défaut du régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Il peut opter pour le régime de la micro-entreprise si son chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils (188 700 € pour l’achat-revente en 2023), bénéficiant alors d’une imposition forfaitaire simplifiée. En outre, depuis le 15 mai 2022, le nouveau statut de l’entrepreneur individuel instaure une séparation automatique du patrimoine professionnel et personnel, sans qu’il soit nécessaire d’effectuer une déclaration d’insaisissabilité. Cela offre une meilleure protection que l’ancien statut. Achat renovation et vente immobilier
Inconvénients et Contraintes de l’EI
Malgré ses avantages, l’EI présente plusieurs inconvénients. Le premier est l’absence de personnalité morale distincte, ce qui signifie que l’entrepreneur est personnellement responsable des dettes de son entreprise sur son patrimoine professionnel. Bien que le patrimoine personnel soit désormais protégé, la distinction peut parfois être floue en cas de litige. De plus, la crédibilité auprès des partenaires financiers (banques, investisseurs) peut être moindre qu’avec une société. Sur le plan fiscal, l’ensemble des bénéfices est imposé directement au nom de l’entrepreneur à l’impôt sur le revenu, ce qui peut devenir lourd si les bénéfices sont élevés. Enfin, il est difficile de s’associer ou de faire entrer de nouveaux investisseurs dans le cadre d’une EI, ce qui limite les perspectives de développement.
Obligations Comptables et Fiscales de l’EI
L’entrepreneur individuel est soumis aux obligations comptables des BIC. Cela implique la tenue d’une comptabilité complète, l’enregistrement des recettes et des dépenses, et l’établissement de comptes annuels (bilan, compte de résultat). Si l’EI est assujettie à la TVA, elle doit collecter et reverser la TVA sur ses ventes et déclarer ses opérations. En revanche, si l’entrepreneur individuel opte pour le régime de la micro-entreprise, les obligations sont beaucoup plus simples : tenue d’un livre des recettes et éventuellement d’un registre des achats, et déclaration mensuelle ou trimestrielle du chiffre d’affaires. Il est essentiel de bien choisir le régime fiscal le plus avantageux en fonction du volume d’activité et des marges réalisées pour “achat revente immobilier quel statut” sera le plus efficient.
Achat Revente Immobilier Quel Statut pour la Société (SARL, SAS, SCI)
La création d’une société est souvent le choix privilégié pour une activité d’achat-revente immobilier structurée, professionnelle et avec des ambitions de croissance. Les formes juridiques les plus courantes sont la SARL (Société à Responsabilité Limitée), la SAS (Société par Actions Simplifiée) et la SCI (Société Civile Immobilière), bien que cette dernière soit moins adaptée à l’achat-revente habituel. Le choix de la forme juridique est crucial car il impacte la responsabilité des associés, le régime fiscal, le régime social des dirigeants et la flexibilité de la structure. Pour un “achat revente immobilier quel statut” offre le meilleur compromis entre protection et optimisation, la société est souvent la réponse.
La SARL / EURL pour l’Achat Revente
La SARL (et son équivalent unipersonnel, l’EURL) est une forme juridique très répandue en France, appréciée pour son cadre juridique stable et protecteur.
- Avantages de la SARL/EURL :
- Responsabilité limitée : Les associés ne sont responsables qu’à concurrence de leurs apports, ce qui protège leur patrimoine personnel des dettes de la société. C’est un point clé pour “achat revente immobilier quel statut” si la protection du patrimoine est une priorité.
- Crédibilité : Une SARL offre une meilleure crédibilité auprès des banques et des fournisseurs qu’une EI, facilitant l’obtention de financements.
- Fiscalité : La SARL est par défaut soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). Ce régime peut être avantageux car il permet de réinvestir les bénéfices après impôt sans imposition personnelle immédiate pour les associés, et de bénéficier de taux réduits sur une partie des bénéfices (15% jusqu’à 42 500 € de bénéfice, puis 25%).
- Évolution : Il est relativement facile de faire entrer de nouveaux associés ou de céder des parts sociales.
- Régime social du gérant : Le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs non salariés (TNS), avec des cotisations sociales généralement moins élevées que celles des assimilés salariés.
- Inconvénients de la SARL/EURL :
- Formalisme : La création et la gestion d’une SARL sont plus complexes que celles d’une EI (rédaction de statuts, dépôt de capital, assemblées générales…).
- Coût : Les coûts de création et de fonctionnement (expert-comptable) sont plus élevés.
- Régime social : Le statut TNS peut être moins protecteur en matière de retraite ou de prévoyance.
La SAS / SASU pour l’Achat Revente
La SAS (et son équivalent unipersonnel, la SASU) a gagné en popularité ces dernières années grâce à sa grande flexibilité. Achat et vente immobilière
- Avantages de la SAS/SASU :
- Grande flexibilité : La liberté statutaire est quasi-totale. Les associés peuvent organiser le fonctionnement de la société comme ils le souhaitent, ce qui est un atout majeur pour “achat revente immobilier quel statut” si l’on souhaite une structure sur mesure.
- Responsabilité limitée : Comme pour la SARL, la responsabilité des associés est limitée à leurs apports.
- Crédibilité : Très bonne image auprès des partenaires financiers et investisseurs.
- Fiscalité : Par défaut soumise à l’IS, avec les mêmes avantages que la SARL.
- Régime social du président : Le président (et les dirigeants assimilés salariés) est affilié au régime général de la Sécurité Sociale, offrant une meilleure couverture sociale (retraite, maladie) que le statut TNS, même si les cotisations sont plus élevées.
- Idéale pour les levées de fonds : La souplesse de la SAS la rend attrayante pour accueillir de nouveaux investisseurs ou associés.
- Inconvénients de la SAS/SASU :
- Formalisme et coût : Similaire à la SARL, avec des coûts de création et de gestion plus élevés qu’une EI.
- Cotisations sociales : Le coût des cotisations sociales du président assimilé salarié est plus élevé.
- Rédaction des statuts : La grande liberté requiert une rédaction minutieuse des statuts pour anticiper toutes les situations, ce qui peut nécessiter l’aide d’un avocat.
La SCI pour l’Achat Revente : Une Option à Éviter ?
La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure souvent utilisée pour la gestion et la transmission de patrimoine immobilier. Cependant, elle est par nature civile et non commerciale.
- Pourquoi la SCI n’est pas adaptée à l’achat-revente habituel :
- Nature civile vs. commerciale : L’activité d’achat-revente répétée est considérée comme une activité commerciale par l’administration fiscale. Si une SCI effectue des opérations d’achat-revente de manière habituelle et avec un but spéculatif, elle risque d’être requalifiée en société commerciale de fait.
- Conséquences de la requalification : Une SCI requalifiée en commerciale serait de facto soumise à l’IS et à la TVA sur les opérations de vente, ce qui annule les avantages fiscaux spécifiques de la SCI (notamment en matière de plus-values). Elle perdrait également sa flexibilité pour la transmission de patrimoine.
- Responsabilité illimitée des associés : Dans une SCI, les associés sont responsables indéfiniment des dettes sociales sur leur patrimoine personnel, ce qui constitue un risque majeur pour une activité commerciale potentiellement risquée comme l’achat-revente.
- Quand la SCI peut être envisagée (avec prudence) :
- Si l’achat-revente est une opération isolée et non spéculative, par exemple, la vente d’un bien détenu depuis longtemps par la SCI.
- Pour la détention de biens immobiliers destinés à la location, en complément d’une autre structure (SARL ou SAS) dédiée à l’achat-revente.
En conclusion, pour “achat revente immobilier quel statut”, la SARL ou la SAS sont les options les plus robustes et les plus sécurisantes pour une activité professionnelle et régulière.
Régimes Fiscaux pour l’Achat Revente Immobilier
Le choix du régime fiscal est aussi important que le choix du statut juridique pour l’activité d’achat-revente immobilier. Il impacte directement la rentabilité de vos opérations et les obligations déclaratives. Deux régimes principaux se distinguent : l’Impôt sur le Revenu (IR) et l’Impôt sur les Sociétés (IS). Comprendre les nuances de chacun est essentiel pour optimiser la fiscalité de votre activité d’achat-revente immobilier quel statut que vous ayez choisi.
Impôt sur le Revenu (IR)
L’IR est le régime par défaut pour les entrepreneurs individuels (y compris en micro-entreprise) et certaines sociétés (notamment l’EURL et la SARL de famille, sur option).
- Fonctionnement : Les bénéfices réalisés par l’activité d’achat-revente sont directement imposés au nom de l’entrepreneur ou des associés, dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Ces bénéfices s’ajoutent aux autres revenus du foyer fiscal et sont soumis au barème progressif de l’IR.
- Avantages :
- Simplicité pour l’EI/micro-entreprise : Pour les petites structures, l’IR via le régime micro-BIC offre une grande simplicité avec un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires (71% pour l’achat-revente). Par exemple, pour 100 000 € de chiffre d’affaires, seulement 29 000 € sont imposables.
- Transparence fiscale : Les bénéfices sont imposés une seule fois au niveau de l’entrepreneur.
- Inconvénients :
- Barème progressif : Si les bénéfices sont élevés, ils peuvent rapidement faire grimper l’entrepreneur dans les tranches supérieures du barème de l’IR (jusqu’à 45%), rendant l’imposition potentiellement très lourde.
- Cotisations sociales : Les cotisations sociales des TNS sont calculées sur l’assiette des bénéfices (avant impôt), ce qui peut aussi représenter une charge importante.
- Moins de flexibilité pour le réinvestissement : Les bénéfices sont imposés chaque année, qu’ils soient réinvestis ou non, ce qui peut limiter la capacité à autofinancer de nouvelles opérations.
- Exemple : Un entrepreneur individuel réalise 150 000 € de bénéfice avant impôt. S’il est soumis au régime réel, l’ensemble de cette somme sera ajoutée à ses autres revenus et imposée selon le barème progressif de l’IR.
Impôt sur les Sociétés (IS)
L’IS est le régime par défaut pour la plupart des sociétés commerciales (SARL, SAS). Maison de vacances a vendre sud france
- Fonctionnement : La société est imposée directement sur ses bénéfices. Les associés ne sont imposés personnellement que sur les rémunérations qu’ils perçoivent (salaires, dividendes).
- Avantages :
- Taux d’imposition fixe : Le taux normal de l’IS est de 25% depuis 2023. Un taux réduit de 15% s’applique aux bénéfices inférieurs à 42 500 € pour les PME. Par exemple, une société qui réalise 100 000 € de bénéfice paiera 15% sur les premiers 42 500 € (soit 6 375 €) et 25% sur les 57 500 € restants (soit 14 375 €), pour un total de 20 750 € d’IS.
- Optimisation fiscale : Les bénéfices peuvent être réinvestis dans la société après impôt, sans être soumis à l’impôt personnel des associés tant qu’ils ne sont pas distribués. Cela favorise le développement de l’activité.
- Maîtrise des revenus : Les associés peuvent choisir de se verser des rémunérations (soumises à l’IR et aux cotisations sociales) ou des dividendes (soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30% ou au barème progressif après abattement). Cette flexibilité permet d’optimiser la fiscalité globale du foyer.
- Déduction des rémunérations : Les rémunérations des dirigeants sont déductibles du bénéfice imposable de la société, ce qui réduit la base de calcul de l’IS.
- Inconvénients :
- Double imposition des dividendes : Les bénéfices distribués sous forme de dividendes sont imposés une première fois au niveau de la société (IS), puis une seconde fois au niveau de l’associé (prélèvement forfaitaire unique de 30% ou IR + prélèvements sociaux après abattement de 40%).
- Complexité comptable : La comptabilité est plus rigoureuse et nécessite souvent l’intervention d’un expert-comptable, entraînant des coûts supplémentaires.
- Statistiques : Selon l’INSEE, en 2022, le taux moyen d’IS effectivement payé par les PME en France était d’environ 18-20%, compte tenu des crédits d’impôt et des taux réduits.
Le choix entre IR et IS pour “achat revente immobilier quel statut” dépendra de l’ampleur des bénéfices anticipés, de la stratégie de réinvestissement, et de la situation fiscale personnelle de l’entrepreneur. Pour des bénéfices importants et une volonté de réinvestir, l’IS est souvent plus avantageux.
Obligations et Réglementations Spécifiques
L’activité d’achat-revente immobilier, quel que soit le statut choisi, est soumise à un ensemble d’obligations et de réglementations spécifiques. Ignorer ces règles peut entraîner des sanctions lourdes, qu’elles soient fiscales, civiles ou pénales. Il est donc impératif de bien connaître le cadre légal pour exercer cette activité en toute conformité. La conformité à la réglementation est aussi importante que le choix du statut pour “achat revente immobilier quel statut” est le plus adapté.
La TVA dans l’Achat Revente Immobilier
La question de la TVA est complexe et souvent mal comprise dans l’achat-revente immobilier.
- Principe général : Les opérations d’achat-revente immobilier sont en principe soumises à la TVA. Cependant, de nombreuses exceptions et régimes spécifiques existent.
- Exonération de plein droit : Les ventes de terrains à bâtir et d’immeubles neufs (achevé depuis moins de 5 ans et qui n’ont pas fait l’objet d’une première cession) sont soumises à la TVA. En revanche, les ventes d’immeubles anciens (achevé depuis plus de 5 ans et qui ont déjà fait l’objet d’une première cession) sont en principe exonérées de TVA.
- Option pour la TVA : Pour les ventes d’immeubles anciens exonérées, le vendeur professionnel (marchand de biens) peut opter pour l’assujettissement à la TVA. Cet intérêt se manifeste lorsque le professionnel a dû supporter de la TVA récupérable lors de l’achat ou des travaux.
- TVA sur marge : Dans certains cas, notamment pour les ventes de terrains à bâtir ou d’immeubles anciens ayant fait l’objet d’une acquisition sans TVA, la TVA peut s’appliquer uniquement sur la marge réalisée par le professionnel.
- Conséquences : Le professionnel assujetti à la TVA doit la collecter sur ses ventes et peut déduire la TVA qu’il a payée sur ses achats et ses travaux. Cela nécessite une gestion rigoureuse de la TVA et l’établissement de déclarations régulières. Le non-respect des règles de TVA peut entraîner de lourdes pénalités. En 2023, le taux de TVA normal est de 20%.
Le Statut de Marchand de Biens
Le statut de “marchand de biens” n’est pas une forme juridique à part entière, mais plutôt une qualification fiscale et réglementaire d’une activité. Il est attribué à toute personne (particulier ou société) qui procède à des achats de biens immobiliers en vue de leur revente de manière habituelle et dans un but spéculatif.
- Critères : L’administration fiscale se base sur la pluralité des opérations, la fréquence, l’intention spéculative (recherche de la plus-value), et l’importance des moyens mis en œuvre.
- Conséquences : Un marchand de biens est soumis au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et à la TVA (avec les spécificités évoquées ci-dessus). Il doit également s’acquitter de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) et des cotisations sociales des travailleurs indépendants.
- Déclaration d’intention : En pratique, pour éviter toute ambiguïté, un professionnel qui se lance dans l’achat-revente doit clairement déclarer cette activité à l’administration, via l’immatriculation d’une entreprise ou d’une société.
Les Diagnostics Immobiliers Obligatoires
Lors de la vente d’un bien immobilier, qu’il soit neuf ou ancien, le vendeur est tenu de fournir un Dossier de Diagnostic Technique (DDT) complet à l’acquéreur. Alger location studio
- Contenu du DDT : Il comprend, entre autres :
- Le diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire pour tous les logements et dont la validité varie selon l’ancienneté.
- Les diagnostics amiante (si permis de construire avant 1997).
- Les diagnostics plomb (pour les logements construits avant 1949).
- Le diagnostic électricité et gaz (si installations de plus de 15 ans).
- L’état des risques et pollutions (ERP).
- Le diagnostic termites (dans les zones à risque).
- Le diagnostic bruit (zones soumises à un plan d’exposition au bruit).
- Importance : Ces diagnostics informent l’acquéreur sur l’état du bien et ses performances. Ils engagent la responsabilité du vendeur. Ne pas les fournir ou fournir des diagnostics erronés peut entraîner l’annulation de la vente ou des dommages et intérêts. Pour un professionnel de l’achat-revente, la qualité des diagnostics est essentielle pour éviter les litiges post-vente et garantir la transparence des opérations.
- Coût : Le coût des diagnostics varie selon la taille et le type de bien, mais peut représenter plusieurs centaines d’euros. En 2023, le DPE a subi une réforme importante pour le rendre plus fiable.
En somme, maîtriser ces obligations est fondamental pour la pérennité et la légalité de l’activité d’achat-revente immobilier, et pour s’assurer que “achat revente immobilier quel statut” est non seulement fiscalement optimal mais aussi juridiquement sûr.
Financement de l’Achat Revente Immobilier
Le financement est le nerf de la guerre en matière d’achat-revente immobilier. Que vous soyez un particulier ou une société, obtenir les fonds nécessaires pour acquérir des biens, réaliser des travaux et couvrir les frais annexes est primordial. Les banques sont des partenaires clés, mais elles exigent des garanties et une structure financière solide. Comprendre les différentes options et leurs implications est vital pour la viabilité de votre projet d’achat-revente immobilier, quel statut que vous ayez adopté.
Le Crédit Bancaire Classique
C’est la solution la plus courante pour financer l’achat de biens immobiliers.
- Prêt amortissable : Les banques peuvent accorder des prêts immobiliers classiques, remboursables sur une durée définie, avec des intérêts. Pour les professionnels de l’achat-revente, les banques sont plus exigeantes. Elles analysent le business plan, l’expérience du porteur de projet, la rentabilité prévisionnelle de l’opération, et la solidité des garanties offertes.
- Prêt in fine : Moins courant mais potentiellement intéressant, le prêt in fine permet de ne rembourser que les intérêts pendant la durée du prêt et le capital en une seule fois à l’échéance. Cela libère des liquidités pendant la phase de détention/rénovation, mais nécessite une stratégie de sortie claire et un apport conséquent pour garantir le remboursement du capital.
- Conditions d’octroi : Les banques exigent généralement un apport personnel (souvent 10% à 30% du montant de l’acquisition et des travaux), des garanties (hypothèque sur le bien, caution personnelle, nantissement de placements), et un dossier solide. Elles prêtent sur la capacité du projet à générer des bénéfices. En 2023, avec la remontée des taux d’intérêt, l’accès au crédit immobilier est devenu plus sélectif, rendant la négociation plus difficile. Le taux moyen des crédits immobiliers a dépassé les 4% pour les durées longues.
Le Prêt “Marchand de Biens”
Certaines banques et organismes spécialisés proposent des prêts spécifiquement conçus pour les professionnels de l’immobilier, appelés “prêts marchand de biens”.
- Spécificités : Ces prêts sont adaptés à la nature cyclique de l’achat-revente. Ils peuvent offrir des durées plus courtes (généralement 12 à 24 mois), des modalités de remboursement flexibles (par exemple, remboursement du capital à la vente du bien), et des lignes de crédit renouvelables.
- Avantages : Ils sont plus souples et mieux adaptés aux flux de trésorerie d’une activité de marchand de biens. Ils peuvent également couvrir une partie plus importante du coût total de l’opération (acquisition + travaux).
- Exigences : Les banques demandent souvent une grande expertise de la part de l’emprunteur, un historique prouvé d’opérations réussies et des garanties solides, parfois sur d’autres biens détenus par le professionnel. Le coût de ces prêts peut être légèrement plus élevé que les prêts classiques en raison du risque perçu.
Les Autres Sources de Financement
Diversifier ses sources de financement est une stratégie judicieuse. Appartement bejaia neuf
- Apport personnel : L’apport personnel est souvent indispensable. Il démontre l’engagement de l’investisseur et réduit le risque pour les prêteurs.
- Love Money / Family & Friends : Faire appel à son cercle proche (famille et amis) peut être une source de financement rapide et flexible, souvent à des conditions plus avantageuses que le marché. Cependant, il est essentiel de formaliser ces prêts par écrit pour éviter les malentendus.
- Crowdfunding immobilier : Cette solution permet de lever des fonds auprès d’un grand nombre de petits investisseurs via des plateformes en ligne. Le crowdfunding immobilier a connu une forte croissance, levant plus de 1,5 milliard d’euros en 2022 en France, selon le baromètre du crowdfunding immobilier. Il peut financer des projets d’achat-revente, notamment pour la partie “fonds propres” ou “quasi-fonds propres”.
- Prêt d’honneur / Prêt d’amorçage : Certaines associations ou organismes peuvent accorder des prêts à taux zéro pour aider les créateurs d’entreprise à démarrer, en complément d’un prêt bancaire.
- Partenariats : S’associer avec un investisseur qui apporte des fonds peut être une solution, sous forme de co-entreprise ou en prenant des parts dans la société que vous avez créée pour l’achat revente immobilier. Cela implique un partage des bénéfices et des responsabilités.
Le financement est un pilier de l’activité d’achat-revente. Une bonne stratégie de financement, combinant différentes sources et adaptée à “achat revente immobilier quel statut” que vous avez choisi, est indispensable pour assurer la réussite et la pérennité de votre projet.
Optimisation et Conseils pour l’Achat Revente
L’achat-revente immobilier est une activité qui, pour être rentable et durable, nécessite une stratégie d’optimisation continue. Au-delà du simple fait d’acquérir et de revendre, il s’agit d’intégrer des pratiques qui maximisent la plus-value, minimisent les risques et améliorent l’efficacité opérationnelle. L’optimisation ne se limite pas à la fiscalité, mais englobe l’ensemble du processus, de la recherche du bien à sa revente. Pour “achat revente immobilier quel statut” soit le plus efficace, une bonne optimisation est clé.
Importance du Business Plan
Un business plan est un document essentiel pour toute personne se lançant dans l’achat-revente immobilier professionnel.
- Feuille de route : Il formalise votre stratégie, vos objectifs, et les moyens que vous allez mettre en œuvre. Il doit inclure une analyse du marché local, une présentation de votre équipe (si applicable), une description détaillée du processus d’achat-revente (recherche, acquisition, travaux, revente), et surtout, une projection financière précise.
- Outil de financement : C’est le document que vous présenterez aux banques et aux investisseurs pour obtenir des financements. Un business plan bien ficelé et réaliste augmente considérablement vos chances d’obtenir des prêts. Les banques sont particulièrement attentives aux prévisions de trésorerie, aux marges attendues, et aux scénarios de risques.
- Pilotage de l’activité : Il sert de référence pour suivre l’avancement de vos projets, comparer le réel au prévisionnel, et ajuster votre stratégie si nécessaire. Il est un outil de décision et de gestion pour votre “achat revente immobilier quel statut” vous avez choisi.
Gérer les Risques et les Imprévus
L’achat-revente immobilier n’est pas sans risques. Les imprévus peuvent survenir à chaque étape et impacter la rentabilité.
- Risques liés à l’achat : Surestimation du prix d’achat, vices cachés non détectés, difficultés à obtenir un permis de construire. Une diligence raisonnable (due diligence) approfondie est nécessaire avant chaque acquisition.
- Risques liés aux travaux : Retards de chantier, dépassement de budget, malfaçons, problèmes avec les artisans. Un suivi rigoureux des travaux, des contrats clairs avec les entreprises et une provision pour imprévus (souvent 10% du budget travaux) sont indispensables.
- Risques liés à la revente : Baisse des prix du marché, difficulté à trouver un acquéreur rapidement, surestimation du prix de vente. Une bonne connaissance du marché local, une estimation réaliste du prix de revente et une stratégie marketing efficace sont cruciales.
- Risques fiscaux et juridiques : Requalification fiscale, litiges avec les acquéreurs, non-conformité aux normes. Un accompagnement par des professionnels (expert-comptable, avocat, notaire) est fortement recommandé.
- Exemple : En 2023, la remontée des taux d’intérêt a ralenti le marché immobilier dans certaines régions, augmentant les délais de vente et potentiellement réduisant les marges. Une analyse de sensibilité des scénarios financiers est donc essentielle.
L’Importance du Réseau et de la Veille
Le succès en achat-revente immobilier repose beaucoup sur la capacité à trouver les bonnes affaires et à s’entourer des bonnes personnes. Appartement a louer la louviere
- Réseau d’apporteurs d’affaires : Développer un réseau de notaires, agents immobiliers, gestionnaires de patrimoine, et même d’autres investisseurs, peut vous donner accès à des biens “off-market” ou à des opportunités avant qu’elles n’arrivent sur le marché public.
- Artisans fiables : Avoir une équipe d’artisans compétents, fiables et à des prix compétitifs est un avantage majeur pour la qualité des travaux et le respect des délais et des budgets.
- Veille du marché : Suivre attentivement l’évolution des prix, des tendances du marché, des projets d’urbanisme locaux, et des réglementations permet d’anticiper et de saisir les meilleures opportunités. Les données de l’INSEE et des Notaires de France sont des sources précieuses d’information.
- Formation continue : Le marché immobilier évolue constamment. Se former sur les nouvelles réglementations (environnementales, fiscales), les nouvelles techniques de construction ou de rénovation, et les stratégies de marketing immobilier est essentiel pour rester compétitif.
En appliant ces conseils et en adoptant une approche méthodique, vous maximiserez vos chances de succès dans l’achat-revente immobilier, quel statut que vous ayez choisi.
Fiscalité du Marchand de Biens et Cotisations Sociales
La fiscalité et les cotisations sociales sont des aspects majeurs de l’activité de marchand de biens. Le choix de “achat revente immobilier quel statut” a un impact direct sur ces postes de dépenses, qui peuvent représenter une part significative de vos bénéfices. Une bonne compréhension et une anticipation de ces charges sont essentielles pour calculer la rentabilité réelle de vos opérations.
Les Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC)
Les bénéfices générés par l’activité d’achat-revente immobilier sont qualifiés de Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
- Régime Réel Normal ou Simplifié :
- Régime Réel Simplifié (RSI) : Applicable si le chiffre d’affaires hors taxes est compris entre 82 800 € et 818 000 € (pour les activités de vente de marchandises). Les obligations comptables sont allégées par rapport au régime normal.
- Régime Réel Normal (RN) : Au-delà de 818 000 € de chiffre d’affaires, ou sur option. Il implique une comptabilité plus complète (bilan, compte de résultat, annexe) et nécessite généralement l’intervention d’un expert-comptable.
- Calcul du bénéfice imposable : Le bénéfice est calculé en déduisant du chiffre d’affaires l’ensemble des charges engagées dans l’intérêt de l’activité (frais d’acquisition, de notaire, travaux, intérêts d’emprunt, assurances, frais de publicité, honoraires d’expert-comptable, etc.).
- Amortissement des biens : En tant que professionnel, vous avez la possibilité d’amortir les biens immobiliers et les travaux (hors terrain) sur leur durée d’utilisation. Ces amortissements réduisent le bénéfice imposable. Par exemple, un bien acquis pour 200 000 € (dont 50 000 € pour le terrain) et amorti sur 20 ans permettra de déduire 7 500 € par an (150 000 € / 20 ans).
La Contribution Économique Territoriale (CET)
La CET est composée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE).
- CFE : Elle est due par toute entreprise ou personne exerçant une activité professionnelle non salariée, quels que soient son statut juridique et son régime d’imposition. Elle est assise sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés pour l’activité professionnelle et dépend de la commune d’implantation. Les marchands de biens sont généralement redevables de la CFE sur les biens qu’ils détiennent en stock pour la revente, à moins qu’ils ne soient considérés comme des “biens de passage” très rapide. Une exonération est possible la première année d’activité.
- CVAE : Due par les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes dépasse 500 000 €. Elle est assise sur la valeur ajoutée produite par l’entreprise. Son taux varie selon le chiffre d’affaires. En 2023, son taux effectif maximal est de 0,375% pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros.
Les Cotisations Sociales
Les cotisations sociales dépendent du statut juridique et du régime social du dirigeant. Appartement a louer la roche sur yon
- Entrepreneur Individuel / Gérant majoritaire de SARL (TNS) :
- Affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).
- Les cotisations (maladie, retraite, maternité, invalidité-décès, allocations familiales, CSG/CRDS) sont calculées sur le revenu professionnel net (bénéfice après déduction des charges, mais avant impôt).
- Le taux global se situe généralement entre 30% et 45% du bénéfice, mais peut varier. Par exemple, sur un bénéfice de 50 000 €, les cotisations pourraient être de 15 000 € à 22 500 €.
- Avantage : Cotisations généralement moins élevées que pour le régime général.
- Inconvénient : Moins bonne couverture sociale (retraite, prévoyance) que le régime général.
- Président de SAS / SASU (Assimilé Salarié) :
- Affilié au régime général de la Sécurité Sociale, comme un salarié.
- Les cotisations sont calculées sur la rémunération versée (salaire brut).
- Le taux est d’environ 75% du net (environ 45% de la rémunération brute). Si vous vous versez 1000 € net, le coût pour la société est d’environ 1750 €.
- Avantage : Meilleure couverture sociale (retraite, prévoyance, chômage sous conditions pour le gérant minoritaire non associé, mais pas pour le dirigeant mandataire social).
- Inconvénient : Coût des cotisations plus élevé pour la société.
- Dividendes : Les dividendes versés aux associés sont soumis aux prélèvements sociaux (17,2%) et à l’IR (Prélèvement Forfaitaire Unique de 12,8% ou option pour le barème progressif après abattement de 40%). Ils ne sont pas soumis aux cotisations sociales pour les SAS/SASU. Pour les gérants majoritaires de SARL, les dividendes excédant 10% du capital social sont soumis aux cotisations sociales des TNS.
La maîtrise de ces différents postes de charges est primordiale pour la réussite de votre activité et pour s’assurer que “achat revente immobilier quel statut” est le plus adapté à vos objectifs fiscaux et sociaux.
Les Alternatives Éthiques à l’Achat Revente Spéculative
Bien que l’achat-revente immobilier puisse offrir des opportunités de profit, il est crucial, pour une approche conforme aux principes éthiques et particulièrement à la finance islamique, de s’interroger sur la nature spéculative de certaines de ces opérations. L’Islam encourage le commerce et l’investissement, mais décourage la spéculation excessive qui ne crée pas de valeur réelle et peut mener à des déséquilibres de marché. Plutôt que de se limiter à la simple spéculation sur les prix, des alternatives plus éthiques et socialement responsables existent, qui visent à créer de la valeur ajoutée tangible.
L’Investissement Locatif Durable
Plutôt que d’acheter pour revendre rapidement, l’investissement locatif durable se concentre sur l’acquisition de biens pour générer des revenus passifs sur le long terme.
- Création de valeur : Cette approche contribue à l’offre de logements sur le marché, qu’il s’agisse de résidences principales ou de locations saisonnières. Elle répond à un besoin social fondamental : se loger.
- Stabilité des revenus : Les loyers constituent une source de revenus stable et prévisible.
- Valorisation patrimoniale : Le bien prend de la valeur avec le temps (appréciation du capital), en plus des revenus locatifs.
- Financement éthique : Il est possible de financer ces acquisitions via des solutions de financement participatif immobilier islamique (Murabaha immobilière, Ijara Muntahia Bit Tamlik) qui évitent les intérêts (riba) et reposent sur des principes de partage des risques et des profits. Des plateformes dédiées existent en France et à l’étranger qui proposent ces alternatives halal.
- Exemple : Acheter un appartement, le rénover pour améliorer sa performance énergétique et son confort, puis le louer à long terme. Cela crée un bien de qualité, répond à une demande locative, et génère un revenu éthique.
La Rénovation Sociale et Solidaire
Une alternative plus engagée consiste à se spécialiser dans la rénovation de logements pour des publics spécifiques ou pour des projets à impact social.
- Réhabilitation de logements insalubres : Acquérir des biens en mauvais état, les rénover de manière écologique et durable, puis les proposer à la location à des loyers abordables ou les vendre à des prix raisonnables à des familles modestes.
- Projets communautaires : Développer des projets immobiliers incluant des espaces de vie partagés, des jardins collectifs, ou des services de proximité, favorisant la cohésion sociale.
- Partenariats avec des associations : Collaborer avec des associations d’insertion, des organismes HLM, ou des fondations pour identifier les besoins et adapter l’offre immobilière.
- Impact positif : Cette approche va au-delà du profit financier en générant un impact social positif, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à la lutte contre le mal-logement.
Le Co-développement Immobilier
Plutôt que d’acheter et de revendre seul, le co-développement implique de travailler en partenariat avec d’autres acteurs ou des futurs occupants. Appartement à vendre à alger centre de particulier à particulier
- Concertation avec les habitants : Impliquer les futurs habitants dès la conception du projet (habitat participatif) pour créer des logements qui répondent réellement à leurs besoins et à leurs valeurs.
- Projets mixtes : Développer des programmes immobiliers qui incluent des logements, des commerces de proximité, des bureaux, ou des équipements publics, contribuant ainsi à la vitalité des quartiers.
- Partage des risques et des bénéfices : Travailler avec des partenaires (autres promoteurs, architectes, entreprises de construction) pour partager les risques financiers et les bénéfices, favorisant une approche collaborative.
- Transparence : Les projets de co-développement sont souvent plus transparents, avec une meilleure répartition de la valeur créée entre les différentes parties prenantes.
Ces alternatives offrent des voies pour investir dans l’immobilier de manière plus éthique, en se concentrant sur la création de valeur durable, la réponse à des besoins sociaux, et l’évitement de pratiques spéculatives excessives. Elles sont des pistes sérieuses à explorer pour ceux qui cherchent des réponses à “achat revente immobilier quel statut” mais aussi et surtout “quelle intention derrière cet investissement”.
FAQ
Qu’est-ce que l’achat revente immobilier ?
L’achat-revente immobilier est une activité qui consiste à acquérir un bien immobilier dans le but de le revendre rapidement avec une plus-value, souvent après y avoir réalisé des travaux de rénovation ou d’amélioration.
Quel est le meilleur statut pour l’achat revente immobilier ?
Le “meilleur” statut dépend de votre projet : particulier pour des opérations très occasionnelles, entrepreneur individuel (EI) pour débuter seul, ou SARL/SAS pour une activité professionnelle structurée et des bénéfices plus importants.
Un particulier peut-il faire de l’achat revente immobilier ?
Oui, un particulier peut faire de l’achat-revente immobilier de manière occasionnelle. Cependant, si l’activité devient habituelle et spéculative, l’administration fiscale peut le requalifier en marchand de biens, avec des conséquences fiscales différentes.
Quel est le risque de la requalification en marchand de biens ?
Le risque principal est d’être assujetti au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et à la TVA, avec des obligations comptables et fiscales plus lourdes et potentiellement des pénalités si les règles n’ont pas été respectées. Appartement bejaia a vendre
La SARL est-elle adaptée pour l’achat revente ?
Oui, la SARL (Société à Responsabilité Limitée) est très adaptée pour l’achat-revente immobilier. Elle offre une protection du patrimoine personnel, une crédibilité auprès des banques, et permet d’être soumis à l’Impôt sur les Sociétés (IS), souvent avantageux.
La SAS est-elle un bon choix pour l’achat revente ?
Oui, la SAS (Société par Actions Simplifiée) est également un excellent choix pour l’achat-revente. Elle offre une grande flexibilité statutaire, une responsabilité limitée, et permet l’assujettissement à l’IS.
Une SCI peut-elle faire de l’achat revente immobilier ?
Non, la SCI (Société Civile Immobilière) est par nature civile et n’est pas adaptée à l’achat-revente habituel qui est une activité commerciale. Une SCI qui pratique l’achat-revente de manière régulière risque d’être requalifiée fiscalement en société commerciale.
Faut-il payer la TVA sur l’achat revente immobilier ?
Les opérations d’achat-revente sont en principe soumises à la TVA. Cependant, les ventes d’immeubles anciens sont généralement exonérées, sauf si le marchand de biens opte pour l’assujettissement à la TVA pour récupérer la TVA sur ses achats et travaux.
Quelles sont les cotisations sociales pour un marchand de biens ?
Elles dépendent du statut juridique. Pour un entrepreneur individuel ou gérant majoritaire de SARL, ce sont les cotisations des Travailleurs Non Salariés (TNS) basées sur le bénéfice. Pour un président de SAS/SASU, ce sont les cotisations du régime général (assimilé salarié) sur sa rémunération. Vente maison blida
Comment financer l’achat revente immobilier ?
Le financement se fait principalement par crédit bancaire (prêt classique ou prêt “marchand de biens”), apport personnel, love money, ou via des plateformes de crowdfunding immobilier.
Doit-on faire un business plan pour l’achat revente ?
Oui, un business plan est essentiel. Il formalise votre stratégie, vos objectifs financiers, et sert de support pour présenter votre projet aux banques et investisseurs afin d’obtenir des financements.
Quels sont les risques de l’achat revente ?
Les risques incluent la surestimation du prix d’achat, les dépassements de budget et les retards de travaux, les difficultés à la revente (baisse du marché), et les risques fiscaux ou juridiques.
Est-il obligatoire de faire des diagnostics immobiliers ?
Oui, le vendeur (donc le marchand de biens) est dans l’obligation de fournir un Dossier de Diagnostic Technique (DDT) complet à l’acquéreur, comprenant plusieurs diagnostics (DPE, amiante, plomb, électricité, etc.).
Comment réduire les risques en achat revente ?
En effectuant une diligence raisonnable approfondie, en ayant un budget travaux avec une provision pour imprévus, en connaissant bien le marché local, et en s’entourant de professionnels (notaire, expert-comptable, artisans fiables). Ouedkniss appartement alger a louer
Quel est le régime fiscal de la plus-value pour un particulier ?
La plus-value immobilière pour un particulier est soumise à l’Impôt sur le Revenu (19%) et aux prélèvements sociaux (17,2%), avec des abattements pour durée de détention pouvant aller jusqu’à l’exonération totale après 22 ou 30 ans.
Qu’est-ce que la CFE pour un marchand de biens ?
La CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) est une taxe locale due par les entreprises et les personnes exerçant une activité professionnelle non salariée. Elle est calculée sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés pour l’activité.
Peut-on faire de l’achat revente sans capital de départ ?
Il est très difficile de faire de l’achat-revente sans capital de départ. Les banques exigent généralement un apport personnel significatif (10% à 30%) pour financer l’acquisition et les travaux.
Quel est le taux d’IS pour une société d’achat revente ?
Le taux normal de l’Impôt sur les Sociétés (IS) est de 25% en 2023. Un taux réduit de 15% s’applique aux bénéfices inférieurs à 42 500 € pour les PME.
Quels sont les avantages de l’EI pour l’achat revente ?
Les avantages de l’Entrepreneur Individuel (EI) sont la simplicité de création et de gestion, des coûts de démarrage faibles, et la séparation automatique du patrimoine professionnel et personnel depuis 2022. Vente appartement larbaa blida
Existe-t-il des alternatives éthiques à l’achat revente spéculative ?
Oui, des alternatives éthiques incluent l’investissement locatif durable (création de valeur sur le long terme), la rénovation sociale et solidaire, ou le co-développement immobilier, qui privilégient l’impact social et la création de valeur réelle sur la simple spéculation.
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